Hello les amis !

Prêt à dire au revoir à 2023?

Comme vous le savez, chaque année, la Metal Mission aime tester de nouvelles choses.

Pour 2023, on a essayé un dimanche évangélisation au Alcatraz Metal Festival en Belgique. Événement très différent du Hellfest avec ses particularités mais aussi ses ressemblances. Voici un petit compte-rendu rien que pour vous !

Un nouveau défi

Il est vrai que nous sommes habitués à une certaine ambiance à la française au Hellfest, alors qu’il suffit de franchir la frontière pour voir autre chose en matière de festival métal.

En Belgique et particulièrement dans les Flandres, la mentalité est un peu différente parmi les métalleux. L’ambiance était un peu plus fraîche et pas que pour la météo. Une festivalière nous a avoué qu’elle se sentait jugée à cause d’un tatouage au cou qui remontait sur ses maxillaires par exemple. Étonnant venant de personnes cette culture.

En ce qui nous concerne, on a eu un peu de mal à démarrer de par la barrière de la langue. C’était pas évident d’entrer en contact avec les gens. On a essayé de repérer les personnes qui parlaient français ou celles avec des t-shirt Hellfest, histoire d’avoir un point commun. On va dire que c’était vraiment pas fluide, alors on a prié pour que le Seigneur nous donne une autre direction.

Dieu a pourvu

On a voulu tester la deuxième approche reçue au dernier HF sauf que le matériel nous manquait. Alors nous avons prié (encore!) pour un bic et du papier: Dieu prend toujours au mot les demandes qu’on lui adresse.

Dans l’heure, on a remarqué un gars avec une pancarte du stand Impericon où celui-ci avait gribouillé un « Free hugs ». En essayant de discuter (parce que même l’anglais c’était compliqué avec lui), il nous a dit qu’il y avait des pancartes en libre service au stand officiel avec un feutre indélébile.

Tout ça nous a amené à utiliser une pancarte contenant notre fameuse question 2023:

« Quelle est la plus grande preuve d’amour pour toi? »

Des rencontres et des témoignages

En se promenant sur le site avec ce nouvel outil, beaucoup de gens ont été interpellés. Ceux qui n’étaient pas intéressés passaient leur chemin avec l’air de se questionner pour certains. En revanche, plusieurs se sont arrêtés.

De belles discussions ont pu avoir lieu, en anglais le plus souvent. On a pu croiser des belges provenant de la capitale, des alentours du festival, de la région de Mons mais aussi des français de Lille et de Nancy, des personnes déjà rencontrée au Hellfest, des personnes ayant des connaissances communes, des membres de groupes de métal locaux ou d’Estonie, des jeunes et des moins jeunes, des gens issus de cultures différentes également.

Parmi les réponses à la question, la notion de sacrifice revenait couramment et de manière différente selon les interlocuteurs. Cette notion était le plus souvent abordée dans le contexte d’une relation amoureuse ou familiale du point de vue paternel. C’est étonnant car, au cours de ces discussions, nous avons remarqué que plusieurs avaient perdu leur père récemment à la suite de maladie.

Ceci nous a donné l’occasion de prier pour la guérison de cette blessure intérieure. Les personnes concernées semblaient vraiment touchées.

Conclusion du festival

On a eu l’occasion de partager nos témoignages avec plusieurs personnes mais aussi d’échanger sur le concept de la religion et de certaines erreurs doctrinales.

Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de cette mini-première à l’Alcatraz. Nous avons vu la main de celui qui a tout créé par sa Parole. Nous prions pour que l’œuvre qu’Il a commencé dans les cœurs puisse se poursuivre jusqu’au jour de Jésus-Christ.

Et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que, de la même manière, votre lumière brille devant les hommes afin qu’ils voient votre belle manière d’agir et qu’ainsi ils célèbrent la gloire de votre Père céleste.

Matthieu chapire 5, verset 15-16