Il serait logique de croire aux divinités issues de nos cultures. Nous avons besoin de savoir qui nous sommes, de connaître la culture de nos ancêtres car nous pensons que nous nous rapprocherons plus de notre identité par ce moyen. Le souci des « religions » ou des « croyances » est qu’elles proposent une pratique de la spiritualité et un accès à la divinité attribuée sur base des œuvres accomplies par le fidèle. On doit en quelque sort mériter quelque chose de la part du divin.
Le véritable christianisme fonctionne très différemment de toutes les autres approches spirituelles. Là où le mérite est au centre des autres religions, le christianisme biblique parle d’un Dieu qui a rejoint l’homme dans sa détresse (l’incarnation de Jésus, Dieu qui se fait homme sur terre, parmi nous) et lui a porté secours sans qu’il soit question de mérite par des actes mais simplement basé sur la foi et la repentance (le sacrifice de Jésus à la croix). C’est dans une relation entre l’homme et Dieu que se trouve ce secours divin décrit dans la Bible.
Le salut est une affaire personnelle, il n’est pas acquis par l’hérédité ou par tradition mais par la foi en Jésus Christ. Il n’est pas non plus acquis par ce qu’on pourrait mériter mais simplement par grâce. C’est donc un cadeau immérité que Dieu nous fait, encore faut-il l’accepter.
Le Dieu de la Bible est un Dieu souverain. Il a gouverné l’histoire de l’humanité pour que par le peuple juif, ce Jésus-Christ naisse il y a un peu plus de 2000 ans en Israël et accomplisse l’œuvre d’amour ultime du Créateur envers ses créatures : Il est mort à notre place pour payer le prix de nos manquements.
Dieu a utilisé, depuis le début de l’histoire de l’humanité, des hommes et des femmes issus d’un même peuple pour dérouler ce plan de sauvetage. L’histoire des juifs est racontée dans l’Ancien Testament (la première partie de la Bible) et passe par des alliances que Dieu fait avec eux, comme on le voit avec le patriarche Abraham (Genèse 12.1-3), le prophète Moïse (Exode 19.3-6) ou encore le roi David (2 Samuel 7.4-16). Ces étapes de l’histoire ont toutes contribué à préparer le peuple pour que Jésus-Christ arrive au bon moment issu d’une vierge parmi eux.
C’est par Jésus-Christ, Dieu incarné, qu’une nouvelle alliance est instaurée et devient accessible à tous les peuples de toute la terre. Christ ouvre la grâce de Dieu à tous les hommes qui croient en lui et se repentent de leur rébellion contre Dieu.